Un drame évitable sous la chaleur étouffante d’un véhicule de police
Aux États-Unis, à Coos Bay (Oregon), Nathan Bradford Smith, 33 ans, est mort d’une overdose de méthamphétamine aggravée par une hyperthermie après avoir été laissé 40 minutes dans une voiture de patrouille, vitres fermées, par des policiers accusés de négligence criminelle. Pendant que le détenu haletait et tremblait, l’un des officiers échangeait des messages à caractère sexuel et mettait des « j’aime » sur TikTok depuis le commissariat. La famille du défunt a porté plainte, réclamant justice et dénonçant un manquement grave au devoir de protection envers une personne vulnérable.
Les faits glaçants derrière l’arrestation et la mort de Nathan Smith
Date et lieu : Juillet 2024, Coos Bay, Oregon (États-Unis).
Personnes impliquées : Officiers Benjamin Martin, Tristan Smith et Wesley O’Connor.
Signes avant-coureurs ignorés :
- Difficulté à monter dans la voiture.
- Respiration rapide et laborieuse.
- Affaissement à l’arrière du véhicule.
Actions des policiers :
- Vaporisation de désodorisant au lieu d’assistance médicale.
- Détention dans une voiture fermée, sous forte chaleur, sans ventilation.
- Abandon du détenu pour consulter des SMS intimes et TikTok.
Moment critique : Après 40 minutes, Smith est retrouvé inconscient. Narcan administré, ambulance appelée.
Constat médical : Température corporelle à 42°C, arrêt cardiaque, décès constaté.
Cause officielle : Hyperthermie aggravée par overdose de méthamphétamine et port de vêtements épais.
Entre négligence criminelle et défense policière : un drame qui interroge le système
Responsabilité directe : Les policiers avaient la garde légale et morale du détenu. En droit américain, l’obligation de soins est claire : toute omission volontaire ou par distraction peut constituer une faute grave. Ici, les distractions personnelles (SMS, TikTok) aggravent la perception d’un abandon délibéré.
Narratif policier probable : La défense pourrait arguer que la cause principale est l’overdose, que le Narcan a été administré dès la découverte de l’état du détenu, et qu’aucune intention de nuire n’était présente.
Problème structurel : Cet incident reflète un dysfonctionnement plus large dans certaines pratiques policières :
- Manque de formation sur la gestion des urgences médicales.
- Banalisations des signes d’overdose.
- Absence de protocoles stricts contre les distractions personnelles pendant le service.
Impact judiciaire : Si la négligence est prouvée, cela pourrait déboucher sur :
- Des sanctions disciplinaires sévères.
- Des dommages et intérêts conséquents à la famille.
- Une pression politique pour réformer la surveillance des détenus en garde à vue.
Symbolique sociale : Dans un contexte de méfiance croissante envers les forces de l’ordre aux États-Unis, cette affaire risque de renforcer l’image d’une police déconnectée de ses devoirs fondamentaux, surtout quand la distraction numérique prend le pas sur la vie humaine.