Les mineurs entre 7 et 9 ans doivent choisir entre masculin, féminin, non binaire, transgenre ou autre .
Des parents et des députés conservateurs en Écosse ont exprimé leur indignation face à un sondage controversé exhortant les enfants du primaire à identifier leur sexe, a rapporté vendredi le Scottish Daily Mail .

Dans l'enquête, réalisée par le conseil municipal d'Aberdeen, dirigé par la coalition du Parti national écossais (SNP) et des libéraux démocrates, les enfants âgés de sept à neuf ans dans 59 écoles devront choisir leur sexe entre homme, femme , non binaire, transgenre ou autre » et, selon les autorités, les mineurs ne sont pas tenus d'avoir un parent présent.
Endoctrinement par les adultes
L'initiative a fait grand bruit chez les parents, qui considèrent qu'il s'agit d'un « endoctrinement » par des adultes qui cherchent à suivre leur propre idéologie et à l'inculquer aux mineurs.

Un enfant de sept à neuf ans ne sait pas s'il veut des pépites de poulet ou des bâtonnets de poisson pour le dîner, et il devrait le faire , a déclaré Jo Bisset, un organisateur du groupe de parents UFTScotland, affirmant que les enfants ne devraient pas s'inquiéter de ce genre de chose.

De son côté, la cheffe du Parti conservateur écossais, Meghan Gallacher, a désapprouvé l'enquête et écrit ce vendredi sur Twitter que les jeunes ne vont pas à l'école pour être interrogés sur leurs préférences sexuelles, leur genre ou leur orientation sexuelle .

Les parents ont raison d'être en colère face à des sondages impertinents qui dépassent largement le cadre d'une salle de classe , a-t-il ajouté, soulignant que le rôle du père s'efface peu à peu dans le SNP.

Il est honteux que le Conseil oblige des enfants aussi jeunes que sept ans à répondre à des questions sur leur sexe , a déclaré Douglas Lumsden, membre du Parlement écossais.

Bourse de Londres
Le sondage intervient quelques jours après que la députée écossaise du Parti vert, Maggie Chapman, a suggéré que les enfants aussi jeunes que huit ans puissent changer de sexe.

D'autre part, l'Écosse est devenue un foyer de tension politique entre Londres et Édimbourg après l' approbation du projet de loi sur l'autodétermination des sexes sur leur territoire en décembre dernier.

En ce sens, Londres a annoncé qu'elle empêcherait la présentation du projet législatif devant le roi pour son approbation, dernière étape nécessaire pour qu'il devienne loi.