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Une infirmière alcoolique a assassiné des patients parce qu

Une infirmière alcoolique a assassiné des patients parce qu'ils l'ennuyaient


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Il a été arrêté après avoir travaillé pendant 4 mois, après qu'un médecin ait soupçonné la détérioration soudaine de la santé des patients sous sa surveillance.
Une infirmière de la ville allemande de Munich a avoué avoir tué deux patients, âgés de 80 et 89 ans, en 2020, et tenté d'en tuer deux autres devant le tribunal régional. Parce qu'il a tenté de tuer deux de ces patients à plusieurs reprises, le bureau du procureur a enregistré un total de six tentatives d'assassinat. Cependant, le jeune homme de 26 ans, identifié comme Mario G , a souligné qu'il ne voulait pas qu'ils meurent, rapporte le Times .

Comme l'a avoué Mario G , il buvait toujours beaucoup d'alcool avant son quart de travail, ainsi que trois bouteilles de vodka et 20 à 25 bières les jours de congé, puis il voulait dormir. Vu que j'étais ivre, je n'avais qu'une option : la faire taire , a expliqué le sujet, se référant à l'une des victimes, ajoutant : Je suis désolé du fond du cœur , rapporte Zeit .

Selon l'acte d'accusation, l'homme aurait administré des sédatifs, de l'adrénaline ou des anticoagulants à des patients dans une unité de rééducation. Parmi les patients de l'infirmière se trouvait l'écrivain Hans Magnus Enzensberger, qui a survécu aux soins de Mario G et est décédé en 2022 à l'âge de 93 ans.

L'accusation l'a décrit comme « égoïste et concentré uniquement sur son propre bien-être » car il voulait toujours dormir ou regarder son téléphone portable.
L'accusé a admis qu'il passait ses quarts de travail à faire le moins possible : il ne lavait pas les patients et ne leur parlait pas lorsqu'ils devenaient agités. Pendant plusieurs mois, personne ne remarqua que ses patients avaient des cathéters urinaires et qu'ils dormaient souvent profondément, ce qui facilitait sa tâche. Le sujet a été arrêté alors qu'il travaillait depuis 4 mois, après qu'un médecin eut soupçonné la détérioration soudaine de l'état de santé des patients sous sa surveillance.

L'accusé est en garde à vue depuis novembre 2020. L'enquête a duré longtemps car il aurait été impliqué dans d'autres affaires, mais les procureurs n'ont pas été en mesure de les prouver.



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