Des délégations des États-Unis et de Chine, parmi un total de 50 pays, participeront à un sommet à La Haye, aux Pays-Bas, les 15 et 16 février , consacré à l'utilisation responsable de l'intelligence artificielle (IA) dans l'armée.

Cette première conférence intervient alors que l'intérêt pour l'IA en général est en plein essor en raison du lancement du programme ChatGPT du laboratoire d'intelligence artificielle OpenAI il y a quelques mois, souligne Reuters . En attendant, il n'est pas clair si les pays participants seraient disposés à soutenir une déclaration de principes aussi fade que celle produite par le pays hôte et la délégation sud-coréenne, qui fait office de co-organisateur.

L'ordre du jour comprendra des sujets liés aux drones tueurs et aux robots tueurs. En outre, l'événement peut être considéré comme un premier pas vers l'élaboration, à un moment donné, d'un traité international sur les armes basées sur l'IA.

Les pays leaders dans ce type de technologies ont jusqu'à présent été réticents à accepter toute limitation de leur utilisation, craignant que cela ne les désavantage. Le département américain de la Défense présentera jeudi sa vision des domaines où la coopération internationale est possible. Pour sa part, la Chine a souligné la nécessité d'éviter les erreurs de calcul stratégiques avec l'IA et de veiller à ce que le conflit ne dégénère pas accidentellement.