Un serveur du département américain de la Défense a été laissé sans protection pendant deux semaines, permettant un accès ouvert aux e-mails internes qui y sont stockés, rapporte TechCrunch mardi.

Selon les informations publiées, environ 3 téraoctets de courriels – dont beaucoup appartenaient à des membres du Commandement des opérations spéciales des États-Unis et contenaient des données personnelles – se trouvaient sur le serveur.

Il est rapporté que probablement un défaut de configuration causé par une erreur humaine a permis à toute personne connaissant son adresse IP d'accéder aux données stockées sans mot de passe.

Aucune des données limitées vues par TechCrunch ne semblait être classifiée , recueille le portail.

Pendant ce temps, le porte-parole du Commandement des opérations spéciales des États-Unis, Ken McGraw, a déclaré mardi que l'incident faisait l'objet d'une enquête. Nous pouvons confirmer à l'heure actuelle que personne n'a piraté les systèmes d'information du Commandement des opérations spéciales des États-Unis , a-t-il déclaré.