Trois membres de la famille politique d'un mannequin et influenceur de Hong Kong ont été accusés du meurtre de la femme, qui avait disparu il y a moins d'une semaine, après que certaines parties de son corps aient été retrouvées vendredi dernier dans un réfrigérateur d'une maison rurale , rapporte la presse locale.
La police de Hong Kong a déposé dimanche dernier des accusations pour le meurtre d' Abby Choi Tin-fung contre l'ex-mari et l'ancien beau-père et beau-frère de la victime, qui a comparu devant le tribunal ce lundi avec l'ex -belle-mère, soupçonnée de pervertir le cours de la justice, ont indiqué les autorités dans un communiqué.
Le mannequin de 28 ans, qui a fait la couverture du magazine de mode L'officiel Monaco ce mois-ci, aurait été impliqué dans des différends financiers d'une valeur de plusieurs dizaines de millions de dollars de Hong Kong avec les accusés, a déclaré le surintendant Alan Chung. Comme il l'explique, certaines personnes n'étaient pas satisfaites de la façon dont Choi gérait ses actifs financiers.
La femme était portée disparue depuis plusieurs jours lorsque des agents ont découvert ses jambes dans un réfrigérateur dans une maison d'une banlieue de Hong Kong louée par le père de l'ex-mari du mannequin. Attachés aux membres étaient les documents de la victime.
Dans l'un des pots saisis par la police, a été retrouvé le crâne , supposément de la jeune femme, ainsi que des côtes, des cheveux et des tissus humains . Un petit nombre d'ossements humains ont également été retrouvés dans un deuxième pot, a rapporté Chung ce dimanche lors d'une conférence de presse.
Le représentant de la police a expliqué que, selon les pathologistes, le trou que présente le crâne dans la partie arrière droite du crâne pourrait correspondre à la marque laissée par l'attaque mortelle subie par la victime.
Il a également ajouté que Choi aurait pu être attaqué dans une voiture et arriver à la maison inconscient. Les autorités tentent de déterminer l'heure exacte du décès tout en recherchant les mains et le torse de la victime .
Ce week-end, la police a également arrêté une autre femme, qui aurait eu une relation avec le père de l'ex-mari, et qui aurait pu aider les autres suspects.
Les quatre proches de Choi se sont vu refuser la libération sous caution et leur affaire a été ajournée jusqu'au 8 mai, ont rapporté les tribunaux lundi.
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