Le chatbot, conçu par une société californienne, peut générer automatiquement différents types de textes ou lignes de code informatique en quelques secondes.
L'Université de Strasbourg (France) a découvert qu'une vingtaine de ses étudiants ont triché lors d'un examen à distance avec l'aide de ChatGPT. L'institution a contraint toutes les personnes impliquées à repasser le test, mais cette fois en personne, ont rapporté les médias locaux ce vendredi.

Selon un communiqué de l'université française, les résultats de l'examen - qui avait le format d' un questionnaire à choix multiples et portait sur l'histoire du Japon - d'une vingtaine de personnes montraient de la tricherie avec l'utilisation du fameux programme informatique.
Il s'agit du premier cas à l'université de Strasbourg et nous n'en avons pas connaissance d'autre à ce jour , précise l'institution. Nous agirons au cas par cas en ce qui concerne la tricherie , a-t-il souligné, ajoutant que de telles pratiques posent désormais une difficulté qui concerne tous les acteurs de l'éducation .

Le chatbot, qui peut générer automatiquement divers types de texte ou de lignes de code informatique en quelques secondes, a été conçu par la société californienne OpenAI, cofondée par Elon Musk et l'investisseur Sam Altman, avec un soutien financier d'un milliard de dollars de Microsoft Corp. En novembre de l'année dernière, le « logiciel » a été mis à la disposition du public, remportant un succès retentissant en dépassant le million d'utilisateurs en seulement 5 jours.

Désormais, le programme inquiète déjà la communauté éducative , qui craint que ChatGPT ne soit utilisé comme outil de triche ou de plagiat par les étudiants à la fois pendant les examens et tout au long du processus éducatif.

En fait, Musk lui-même a prédit la fin des devoirs pour les élèves des écoles et des universités dans un 'tweet' publié début janvier.

C'est un nouveau monde. Adieu les devoirs , a écrit le magnat.