Selon Mark Warner et Marco Rubio, Facebook savait que des centaines de milliers de développeurs de Chine et d'autres pays à haut risque avaient accès aux données des utilisateurs sur le réseau.
Deux sénateurs américains ont fait part lundi de leur inquiétude au PDG de Meta*, Mark Zuckerberg, concernant le risque que des développeurs de Chine et d'autres pays considérés comme à haut risque puissent avoir accès aux données des utilisateurs.

Dans leur lettre, le président et le vice-président de la commission du renseignement du Sénat américain, respectivement Mark Warner et Marco Rubio, soutiennent que plus de 100 000 programmeurs de pays classés par Facebook comme à haut risque , comme la Chine, ont eu accès à des quantités importantes de données utilisateur sensibles.
Warner et Rubio ont souligné qu'en 2018 le réseau social offrait un accès privilégié à plusieurs entreprises chinoises afin qu'elles puissent collecter les données personnelles de leurs utilisateurs. Ils ont toutefois noté que, selon les documents internes de Facebook, des centaines de milliers de développeurs , dont quelque 90 000 Chinois, quelque 42 000 Russes et des milliers d'autres juridictions à haut risque telles que l'Iran et la Corée du Nord, étaient également ciblés. en mesure de collecter ces données.

Compte tenu de cette discussion, nous avons été surpris d'apprendre récemment [...] que Facebook était parvenu à la conclusion qu'un éventail beaucoup plus large de développeurs étrangers, en plus des fabricants d'appareils basés en RPC, avaient également accès à ces données , souligne la lettre.

De plus, les sénateurs ont posé à Zuckerberg plusieurs questions, notamment si Facebook pouvait identifier ces développeurs, quels types de données ils pouvaient collecter et si le réseau était en contact avec eux. Pendant ce temps, Bloomberg rapporte que Facebook n'a pas commenté la situation.