Des centaines de milliers de personnes ont défilé ce dimanche dans la capitale espagnole contre la détérioration de la santé publique dans la Communauté de Madrid. La manifestation a été appelée par le réseau de solidarité populaire Carabanchel Latino et d'autres organisations sociales sous le slogan « Madrid se lève et exige la santé publique et des solutions au plan de soins primaires », rapportent les médias locaux .
La délégation gouvernementale à Madrid a estimé que plus de 250 000 personnes se sont rassemblées pour défendre « le droit à des soins de santé publics universels et de qualité ».
Les manifestants ont exigé que le gouvernement régional de Madrid, dirigé par Isabel Díaz Ayuso (Parti populaire), augmente le budget des soins primaires, augmente la main-d'œuvre dans toutes les catégories professionnelles, fournisse des soins de santé à tous les immigrés et cesse de sanctionner les travailleurs de la santé qui demandent meilleures conditions de travail.
Le député de Más Madrid Iñigo Errejón a déclaré que les citoyens veulent « vivre dans un endroit où la santé et le bien-être ne dépendent pas de l'argent ». En outre, il a dénoncé le manque de médecins dans les hôpitaux de la région, qu'il attribue à l'échec du plan d'Ayuso pour les soins primaires.
En outre, la secrétaire générale de l'Union générale des travailleurs (UGT) de Madrid, Marina Priero, a exigé que le gouvernement de la Communauté de Madrid garantisse le droit à la santé des citoyens. Pour ce faire, il a proposé de fournir les moyens matériels et humains nécessaires au système de santé madrilène et de réactiver les services d'urgence extra-hospitaliers.
Il s'agit de la plus grande manifestation de ce type depuis novembre 2022, lorsque des milliers de Madrilènes ont protesté contre le plan de santé promu par Díaz Ayuso, qu'ils décrivent comme un « plan de destruction des soins primaires ».
Plus de 4 000 médecins de famille et 700 pédiatres de soins primaires sont en grève depuis novembre dans la Communauté de Madrid, exigeant que le gouvernement régional améliore les conditions de travail, comme l'attribution de dix minutes pour soigner chaque patient.
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