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De nouveaux mandats de perquisition ont été exécutés chez quatre dirigeants et anciens cadres de l

De nouveaux mandats de perquisition ont été exécutés chez quatre dirigeants et anciens cadres de l'entreprise McKinsey


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De nouveaux mandats de perquisition ont été exécutés chez quatre dirigeants et anciens cadres de l'entreprise McKinsey dans le cadre de l'affaire en cours. Les perquisitions ont été menées par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Paris. Cette affaire fait suite à une enquête sur les activités de conseil de McKinsey auprès du gouvernement français, notamment sur des contrats conclus avec le ministère de l'Économie et des Finances et la compagnie pétrolière nationale, Elf Aquitaine, dans les années 2000. Les enquêteurs cherchent à déterminer si ces contrats ont donné lieu à des conflits d'intérêts ou des actes de corruption. Les quatre personnes visées par les mandats de perquisition sont soupçonnées d'avoir joué un rôle dans ces contrats et de détenir des informations pertinentes pour l'enquête en cours.

Les gendarmes de la section de recherches de Paris ont effectué des perquisitions aux domiciles personnels de cadres de l'entreprise McKinsey, en plus des perquisitions menées au siège parisien de l'entreprise et du parti présidentiel Renaissance en décembre dernier. Le 31 janvier, quatre dirigeants ou anciens dirigeants de McKinsey, dont un personnage important, ont été ciblés. Ces actions font partie des investigations menées depuis octobre par trois juges d'instruction financiers, qui cherchent à élucider les éventuels financements illicites des campagnes électorales d'Emmanuel Macron en 2017 et 2012, ainsi que les liens entre la Macronie et McKinsey. Le parquet national financier n'a pas confirmé ces perquisitions.

Les autorités judiciaires tentent de déterminer si des employés de McKinsey ont travaillé de manière occulte sur les campagnes électorales victorieuses d'Emmanuel Macron et si, en échange, la société de conseil a reçu des avantages dans l'attribution de marchés publics lucratifs. Selon Le Monde, des consultants ou anciens consultants de McKinsey auraient été affectés à des missions de conseil pour le candidat En Marche!. En outre, certains employés de McKinsey ont été embauchés dans des postes au sein de La République En Marche !, le parti présidentiel, ou dans des cabinets ministériels après l'élection d'Emmanuel Macron.

Les enquêtes en cours visent des accusations de « tenue non conforme de comptes de campagne et minoration d’éléments comptables dans un compte de campagne », ainsi que de « favoritisme » et de « recel de favoritisme ». Le président a nié toute irrégularité dans la tenue de ses comptes de campagne et a déclaré qu’il n’était pas au centre de l’enquête. Le siège parisien de McKinsey a été perquisitionné deux fois en six mois, dans le cadre de deux enquêtes distinctes, l’une portant sur les financements des campagnes présidentielles et l’autre sur des accusations de « blanchiment aggravé de fraude fiscale ». En plus de ces enquêtes, la justice cherche à comprendre pourquoi le groupe américain n’a pas payé d’impôts sur les sociétés en France malgré des chiffres d’affaires élevés.



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