Un compromis a été trouvé par une commission mixte paritaire composée de sept députés et sept sénateurs pour reculer l'âge de départ à la retraite à 64 ans.
Le texte doit être examiné au Sénat, où il est susceptible d'être adopté, puis à l'Assemblée nationale, où l'issue est encore incertaine.
Si le gouvernement recourait à l'article 49.
3 de la Constitution, le texte passerait sans vote, à moins qu'une motion de censure ne soit adoptée.
Dans le cas où le vote ne serait pas adopté, le président Macron a envisagé une possible dissolution de l'Assemblée nationale.
Le camp présidentiel n'a pas de majorité absolue à l'Assemblée.
Les oppositions ne manqueraient pas de qualifier l'absence de vote d'acte antidémocratique qui pourrait durcir le mouvement social.
Les syndicats ont appelé les parlementaires à voter contre la réforme qui, selon eux, est déconnectée de la réalité concrète du travail.
Cependant, le mouvement social montre des signes d'essoufflement et les manifestations ont rassemblé moins de personnes.
Le leader de la gauche, Jean-Luc Mélenchon, a prévenu ses partisans de ne pas se laisser décourager.