Les actions de la banque américaine First Republic Bank (FRB) ont chuté de 50% ce lundi, en raison des craintes qu'elle ne puisse se maintenir à flot malgré les efforts coordonnés des grandes banques du pays pour stabiliser ses finances, selon l'agence Reuters .

La nouvelle de la crise de lundi fait suite à un rapport du Wall Street Journal selon lequel le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, mène des discussions avec ses pairs d'autres grandes banques pour une nouvelle injection de capital. Un porte-parole de la FRB avait précédemment déclaré que la banque était bien placée pour gérer l'activité de dépôt à court terme .
Aux problèmes de la banque californienne s'ajoutent des notes de crédit négatives au cours de la semaine dernière par des agences de notation du risque telles que Fitch Ratings, Moody's et S&P Global. Ce dernier a encore abaissé son classement dimanche, de BB+ à B+ , alléguant des risques de liquidité et l'amenant à un degré plus élevé de niveau spéculatif ou junk .

La semaine dernière, 11 des plus grandes banques américaines ont injecté un total de 30 milliards de dollars dans les coffres de la FRB. Cependant, et bien que la fuite des capitaux se soit un peu ralentie avec la nouvelle, certains investisseurs ont quitté l'entité de peur que les nouveaux capitaux ne suffisent pas à la sauver et à éviter sa faillite.

Selon le magazine Fortune , le mois dernier, les actions de First Republic Bank ont ​​chuté de 90 %. La quasi-totalité de ses pertes ont été enregistrées à la suite de la récente tourmente économique découlant de la faillite de la banque nord-américaine Silicon Valley Bank.