Dans un article publié mercredi , le porte-parole du gouvernement hongrois, Zoltan Kovacs, a cité trois raisons pour lesquelles son pays a rejeté la demande d'adhésion de la Suède à l'OTAN.

Dans le cas de la Suède, il y a beaucoup de revendications qui doivent être résolues avant que l'admission du pays ne soit ratifiée , a déclaré Kovacs.

La première raison est que la Suède sape constamment les relations , a déclaré le haut responsable. Selon lui, les représentants suédois se sont efforcés à plusieurs reprises de frapper la Hongrie par des moyens diplomatiques, utilisant leur influence politique pour nuire aux intérêts hongrois .
Plus précisément, Kovacs a rappelé que le Premier ministre de la nation nordique, Ulf Kristersson, avait appelé en 2021 à faire pression sur Budapest et à soutenir l'opposition locale.

De même, le porte-parole du gouvernement hongrois a fait valoir que ce qui précède suggère une fausse supériorité morale qui, au mieux, est dérisoire . Ce n'est pas l'État hongrois 'xénophobe' ou son 'régime oppressif' qui ont ouvertement brûlé le Coran au milieu du processus de négociation pour l'admission de la Suède à l'OTAN, un processus auquel une grande puissance musulmane a participé , a-t-il déclaré.

Une autre raison pour laquelle Budapest a rejeté la demande de Stockholm est le manque d'attention et de respect , a déclaré Kovacs. Les relations entre nos pays se sont effilochées au fil des ans, ce qui rend plus difficile de combler le fossé en ces temps difficiles , a-t-il souligné, ajoutant que la Hongrie n'était pas contre l'élargissement de l'OTAN.

Dans ce contexte, le porte-parole a évoqué un article de Politico décrivant la visite d'une délégation hongroise à Stockholm début mars comme une tactique de chantage .

Le Parlement hongrois a approuvé lundi l'adhésion de la Finlande à l'OTAN, mais il n'y a pas eu de vote sur l'entrée de la Suède dans l'Alliance atlantique. Désormais, il ne manque plus que la ratification de la Turquie pour inviter formellement la Finlande à faire partie du bloc militaire.