James Bethell, ancien vice-ministre britannique de la Santé en charge des contrats gouvernementaux pendant la pandémie de Covid-19, a réfuté les allégations selon lesquelles des responsables, y compris l'ancien Premier ministre Boris Johnson, auraient utilisé des chats WhatsApp pour négocier des questions importantes pendant le confinement.

Bethell a déclaré qu'il soutenait la tentative légale du gouvernement de limiter la quantité d'informations fournies à l'enquête officielle sur la pandémie, afin d'éviter que des messages inappropriés ne soient transmis. Selon lui, les conversations par message se limitaient à des commandes de café et ne comportaient aucune information significative.

Il a affirmé que les décisions importantes étaient prises lors de réunions officielles avec des fonctionnaires, des présentations et des procès-verbaux, et que la prise de décision sur WhatsApp était impossible. Bethell a également exprimé des préoccupations quant à la demande d'accès aux messages des groupes scolaires sur l'application, soulignant que parmi les parents se trouvaient des ministres du gouvernement et des prestataires.

Le gouvernement britannique a été accusé d'avoir utilisé WhatsApp pour prendre des décisions clés pendant le verrouillage du coronavirus, plutôt que d'utiliser des systèmes de communication protégés. Bethell cherche à établir des lignes directrices sur les informations qui devraient être communiquées aux chercheurs.

Auparavant, l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a été accusé d'avoir menti à plusieurs reprises au Parlement après la publication de photos montrant qu'il avait participé à une fête en violation des règles sanitaires en vigueur pendant la pandémie de Covid-19.