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Le ministre de l'Éducation admet un 'échec collectif' dans l'affaire Lindsay


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Le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, a reconnu un échec collectif dans l'affaire Lindsay, une jeune adolescente de 13 ans qui s'est suicidée après avoir été victime de harcèlement scolaire. Cette déclaration intervient après que la famille de Lindsay a déposé quatre plaintes, notamment contre le rectorat et Facebook.

Pap Ndiaye a qualifié le suicide de Lindsay de tragédie pour sa famille, l'Éducation nationale et le pays tout entier. Il a souligné qu'il s'agissait d'un échec collectif et a évoqué le problème du cyberharcèlement, qui a pris le relais du harcèlement à l'école dans ce cas particulier.

Trois des plaintes déposées par la famille visent la direction du collège, l'académie de Lille et les policiers en charge de l'enquête, pour non-assistance à personne en péril . La quatrième plainte concerne le réseau social Facebook, accusé d'être complètement défaillant en matière de modération des contenus et de lutte contre les propos haineux. Selon l'avocat de la famille, le harcèlement contre Lindsay a continué sur Instagram même après l'exclusion définitive de l'instigatrice des violences.

Pap Ndiaye a souligné la responsabilité des réseaux sociaux dans cette affaire et a annoncé des mesures fermes à leur encontre. Il prévoit de réunir les principaux responsables des réseaux sociaux, y compris Facebook, Instagram, Snapchat, TikTok et Twitter, en collaboration avec d'autres ministères tels que l'Intérieur, la Justice et la Transition numérique. L'objectif est de mettre davantage de pression sur les réseaux sociaux pour qu'ils réagissent de manière plus rapide et efficace face aux contenus nuisibles.



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