Le président français Emmanuel Macron a exprimé son opposition à l'idée d'ouvrir un bureau de liaison de l'OTAN au Japon, selon des sources proches du dossier rapportées par le Financial Times. Cette position de la France a compliqué les discussions au sein de l'OTAN sur la création du premier bureau de l'Alliance atlantique dans la région indo-pacifique.

La France estime que la Charte de l'OTAN limite l'alliance à une portée géographique de l'Atlantique Nord, et Paris se montre réticent à soutenir une décision qui contribuerait à la tension entre l'OTAN et la Chine. Lors d'une conférence, Macron a clairement indiqué que l'OTAN ne devrait pas élargir son champ d'action au-delà de l'Atlantique Nord, soulignant les risques d'une telle expansion.

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida avait annoncé des pourparlers sur l'ouverture d'un bureau de liaison de l'OTAN au Japon, bien que les détails ne soient pas encore finalisés. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a confirmé ces discussions et a souligné l'importance du Japon en tant que partenaire proche de l'alliance.

La Chine, de son côté, voit cette décision comme une menace pour la paix et la stabilité régionales. Elle estime que l'Asie doit être un point d'ancrage pour la paix, la stabilité et la coopération, et non un terrain de compétition géopolitique. Selon le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, l'ingérence de l'OTAN dans les affaires régionales sapera inévitablement la paix et la stabilité régionales, et pourrait mener à une confrontation entre les blocs d'influence.

Ce rapport met en évidence la position de Macron s'opposant à l'ouverture d'un bureau de liaison de l'OTAN au Japon, en mettant en avant les préoccupations géopolitiques et régionales liées à cette décision. Il souligne également les réactions de la Chine, qui considère cette expansion comme une menace pour la paix et la stabilité dans la région.