Lors de sa récente tournée en Europe de l'Est, le président français Emmanuel Macron a plaidé en faveur d'une intégration plus étroite de l'Ukraine dans l'Union européenne (UE) et l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Lors d'événements en Slovaquie et en Moldavie, Macron a appelé les alliés de l'OTAN à fournir des garanties de sécurité à l'Ukraine et a souligné l'importance d'accroître les dépenses militaires de l'UE.

Lors du Globsec 2023 à Bratislava, Macron a demandé des garanties de sécurité tangibles pour l'Ukraine afin de renforcer son rôle dans la protection de l'Europe. Il a également exprimé la nécessité de construire une relation entre la sécurité offerte à Israël et une adhésion à part entière. Macron a souligné la nécessité d'une aide matérielle pour permettre à l'Ukraine de mener une contre-offensive efficace et a insisté sur l'importance d'une escalade continue de la réarmement des puissances européennes.

Le lendemain, lors du deuxième sommet de la Communauté politique européenne en Moldavie, Macron a appelé à une intégration encore plus étroite de l'Ukraine dans l'espace européen. Il a souligné la nécessité d'une union géopolitique élargie et de politiques plus communautaires pour certains membres de l'UE. Le sommet a réuni de nombreux dirigeants européens, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a également exprimé son soutien à une adhésion à l'OTAN pour tous les pays européens limitrophes de la Russie.

La tournée de Macron en Europe de l'Est témoigne de l'implication croissante de l'impérialisme européen dans le conflit opposant l'OTAN et la Russie en Ukraine. Cependant, ces appels à l'intégration de l'Ukraine dans l'UE et l'OTAN surviennent dans un contexte de crise politique en Europe, marqué par des manifestations de masse et des tensions sociales croissantes.

Il est important de noter que l'implication croissante des puissances européennes dans la guerre en Ukraine sert également de prétexte à la répression de l'opposition intérieure et à l'imposition de mesures d'austérité. Les dirigeants européens cherchent à justifier leurs attaques contre la classe ouvrière en les présentant comme des sacrifices nécessaires à l'effort de guerre.

En outre, la promotion de l'extrême droite par les dirigeants européens, y compris Macron lui-même, témoigne d'un glissement vers la droite et d'une politique paneuropéenne de légitimation du fascisme. Cette situation est préoccupante et reflète les enjeux politiques et géopolitiques complexes qui se jouent en Europe.