Les meurtres de journalistes ont augmenté de 50 % dans le monde en 2022 par rapport à l'année précédente, selon un nouveau rapport du Comité pour la protection des journalistes (CPJ) basé à New York.

Au moins 67 travailleurs des médias ont été tués violemment l'an dernier, le nombre le plus élevé depuis 2018. Plus de la moitié de ces meurtres, exactement 35, ont eu lieu dans trois pays : l'Ukraine (15), le Mexique (13) et Haïti (7).
Dans le même temps, le CPJ « a documenté 30 journalistes tués en Amérique latine en 2022, soit près de la moitié du total mondial, ce qui reflète l'énorme risque auquel les journalistes de la région sont confrontés lorsqu'ils couvrent des sujets tels que la criminalité, la corruption, la violence des gangs et l'environnement ».

Comme l'agence a pu le confirmer, 41 des 67 journalistes ont été tués en relation directe avec leur travail , tandis que les mobiles des 26 autres crimes font toujours l'objet d'une enquête.

Les journalistes tués au cours de l'année écoulée travaillaient sur l'actualité et faisaient des reportages sur la criminalité et la corruption en Colombie ; les troubles politiques au Tchad, en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et au Myanmar ; l'environnement au Brésil ; et la politique locale en Turquie et aux États-Unis. . « Leur mort souligne l'ampleur des menaces qui pèsent sur la presse dans le monde », a conclu le CPJ.