Meta, la société mère de Facebook et d'Instagram, envisage de retirer les fils d'actualité de ses plateformes en Californie si la proposition de loi AB 886 sur la préservation du journalisme est adoptée. Cette législation exige que les grandes entreprises technologiques rémunèrent les organes de presse pour l'utilisation de leurs contenus journalistiques.

La déclaration officielle de Meta exprime son opposition à la proposition de loi AB 886, soulignant que celle-ci ne reconnaît pas que les éditeurs mettent eux-mêmes leur contenu sur la plateforme et que Facebook et Instagram ne sont pas largement utilisés pour les actualités. Meta affirme qu'il préférerait retirer les informations de ses plateformes plutôt que de payer une redevance qui profite principalement aux grandes entreprises de médias extérieures à l'État.

Cette menace de Meta fait écho à des situations similaires sur le plan fédéral et international. La société a déjà menacé de retirer les actualités aux États-Unis si la loi sur la concurrence et la préservation du journalisme (JCPA) était adoptée. De plus, au Canada, Meta envisage de retirer les actualités en raison d'une proposition de loi similaire. Ces actions soulèvent des questions sur le pouvoir des grandes entreprises technologiques et leur relation avec les médias et le journalisme.

Il convient de noter que ces questions entourant les frais d'utilisation des informations et les accords avec les éditeurs de presse suscitent des débats et des controverses, avec des groupes qui s'opposent aux législations proposées, invoquant des problèmes d'exemption antitrust et de redistribution des fonds. La bataille sur la rémunération des contenus d'actualité devient donc un enjeu tant au niveau national qu'international.

Les développements futurs de cette situation pourraient avoir un impact significatif sur les relations entre les géants des médias sociaux et l'industrie des médias, ainsi que sur l'accès à l'information pour les utilisateurs de ces plateformes.