Les faits ont eu lieu lundi à l'école maternelle Ferdinand-Buisson à Morsang-sur-Orge, pendant la pause déjeuner. L'établissement a contacté la police après que la jeune victime s'est plainte de douleurs et a été examinée par l'infirmière scolaire.

Les actes ont été commis à huis clos à l'école maternelle Ferdinand-Buisson de Morsang-sur-Orge (Essonne). Ce lundi, pendant la pause déjeuner, une élève de 4 ans aurait été victime d'un viol perpétré par deux autres fillettes âgées de 5 et 6 ans. Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime aurait confié à un surveillant qu'elle avait mal aux fesses . Ces déclarations ont incité le personnel éducatif à la faire examiner par l'infirmière scolaire.

Lors de l'examen, l'infirmière a remarqué des rougeurs autour de l'anus. La jeune élève de maternelle a alors désigné les deux autres fillettes. Selon une source proche de l'affaire, les trois enfants se seraient isolés hors de la vue des adultes pendant le temps périscolaire après le déjeuner . Confronté à la gravité des accusations, l'établissement a immédiatement contacté le commissariat de Juvisy-sur-Orge. Pendant que la victime était conduite aux urgences pédiatriques, la police a interrogé les deux fillettes accusées par la victime. Face aux enquêteurs, les deux fillettes ont reconnu les faits mais se sont mutuellement accusées. Le parquet d'Évry, sollicité, n'a pas répondu aux demandes de commentaires.

Une psychologue est attendue ce jeudi dans l'établissement. Le rectorat de Versailles a précisé que des mesures de soutien et d'écoute seront mises en place pour accompagner les enseignants et les élèves qui en feront la demande. La maire Marianne Duranton (UDI) a prévu de rencontrer les parents de la victime ce mercredi. Elle a déclaré : Les forces de police et de justice font leur travail. Notre rôle est d'être présents pour assurer aux parents que leur fille sera accueillie au mieux à l'école , en réaction à cet incident.

Dans cette affaire, une deuxième procédure a été ouverte à l'encontre de la mère de l'une des fillettes accusées. À la sortie de son entretien avec la police, cette dernière a asséné une violente claque à sa fille, provoquant un saignement de nez. Âgée de 47 ans, la mère a été placée en garde à vue, tandis que sa fille a été placée dans un foyer avec une ordonnance de placement provisoire.