Home / Uncategorized / Greta Thunberg défie Israël : nouvelle flottille internationale pour briser le siège de Gaza

Greta Thunberg défie Israël : nouvelle flottille internationale pour briser le siège de Gaza

La militante pour le climat Greta Thunberg à bord du bateau Madleen avant de partir pour Gaza avec des militants de la Freedom Flotilla Coalition, le 1er juin 2025. Salvatore Cavalli / AP

Deuxième tentative de Greta pour atteindre Gaza malgré les menaces israéliennes

La militante suédoise Greta Thunberg a annoncé qu’elle participera à une nouvelle mission humanitaire visant à briser le blocus maritime imposé par Israël à Gaza. Organisée par le collectif international Global Sumud Flotilla, l’opération réunira des dizaines de navires venant de 44 pays. Le départ est prévu le 31 août depuis l’Espagne.
Lors de sa première tentative, Greta avait été arrêtée par les forces israéliennes et expulsée sur ordre du ministre de la Défense Israël Katz. Cette fois, la mobilisation est encore plus large, et Greta affirme vouloir « briser un siège illégal » pour acheminer vivres et médicaments aux civils palestiniens.

Une mission humanitaire sous haute tension

Objectif principal : acheminer une aide humanitaire directe à Gaza en contournant les contrôles israéliens.

Organisation : la mission est coordonnée par la Global Sumud Flotilla, un réseau international regroupant activistes, ONG et volontaires de 44 pays.

Départ prévu : Espagne → Méditerranée orientale → Gaza, avec arrivée estimée début septembre.

Précédent incident : lors de sa première tentative, Greta voyageait sur un navire civil stoppé par la marine israélienne, qui a ensuite ordonné son expulsion immédiate.

Contexte politique : Israël justifie le blocus comme une mesure de « sécurité », mais les ONG et le droit international dénoncent une punition collective illégale qui asphyxie la population civile de Gaza.

Enjeu symbolique : la participation de Greta, figure mondiale de l’activisme, attire l’attention médiatique sur Gaza, non plus seulement par le prisme du conflit armé, mais aussi par celui des droits humains et de la liberté de circulation.

Flottille pour Gaza : mission de paix ou provocation politique ?

Cette seconde tentative de Greta Thunberg s’inscrit dans un contexte où chaque geste humanitaire vers Gaza est interprété à travers un prisme géopolitique. Plusieurs points méritent d’être analysés :

  1. Le poids médiatique : Greta sait que sa présence attire caméras et presse internationale. Pour les partisans de Gaza, c’est une arme pacifique qui force les médias occidentaux à couvrir un siège souvent passé sous silence. Pour Israël, c’est une manœuvre politique qui peut ternir son image à l’international.
  2. Le blocus en question : Israël affirme que ce blocus est nécessaire pour empêcher l’acheminement d’armes au Hamas. Mais les ONG et le rapporteur spécial de l’ONU y voient une violation claire du droit humanitaire, qui prive 2,3 millions de Palestiniens d’accès libre à la nourriture, aux soins et aux ressources.
  3. Risques et précédents : Les précédentes flottilles, comme celle de 2010 avec le Mavi Marmara, ont été interceptées, parfois violemment. Le risque d’arrestations, voire d’incidents armés, est réel.
  4. Impact diplomatique : Si la mission est empêchée, Israël risque un nouveau tollé médiatique. Si elle réussit, cela pourrait créer un précédent et encourager d’autres missions maritimes.
  5. Narratif opposé : Les critiques de Greta l’accusent de naïveté et estiment qu’elle se laisse instrumentaliser par des groupes pro-palestiniens. Mais ses partisans répondent qu’il s’agit d’un acte de solidarité internationale légitime face à un blocus jugé illégal.

En somme, cette mission est à la fois un geste humanitaire, un acte de désobéissance civile et un test de la capacité d’Israël à maintenir son blocus sans provoquer de crise diplomatique majeure.

Répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *