Le conflit entre le Hamas et Israël, qui a éclaté le 7 octobre 2023, a causé d’énormes pertes humaines et des destructions dans la région. Au cours de cette année de guerre, les bombardements israéliens sur Gaza et le sud du Liban, ainsi que les attaques de roquettes en provenance de Gaza, du Liban, et d’autres pays voisins, ont eu un impact dévastateur sur les populations civiles des deux côtés.
Bilan humain et dégâts
- Victimes palestiniennes : Environ 41 909 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza, et plus de 97 000 ont été blessés. Par ailleurs, plus de 10 000 personnes sont portées disparues dans la bande de Gaza.
- Victimes israéliennes : Du côté israélien, 728 soldats et agents de sécurité sont morts, dont 346 lors de l’offensive terrestre. Plus de 4 576 soldats ont été blessés.
- Déplacés : Environ 1,9 million de Palestiniens à Gaza ont été déplacés, tandis que plus d’un million de personnes ont été déplacées au Liban à la suite des bombardements israéliens. De leur côté, environ 58 000 Israéliens ont été contraints de quitter leurs foyers.
Destruction des infrastructures
- Gaza : 215 000 bâtiments ont été détruits et 120 000 endommagés, soit environ 66 % des structures. 67 % des installations d’eau et d’assainissement ont été touchées, provoquant une crise humanitaire avec des déversements d’eaux usées dans la mer.
- Liban : Les bombardements israéliens ont également endommagé des infrastructures au Liban, entraînant des pertes humaines importantes.
Catastrophe humanitaire
Les effets dévastateurs de ce conflit, notamment les pertes civiles, ont suscité une condamnation internationale. Malgré cela, les actions militaires se sont poursuivies, et les efforts diplomatiques pour résoudre le conflit ont échoué à empêcher la poursuite des hostilités.
L’avenir de la région demeure incertain, avec des tensions toujours vives entre Israël, le Hamas et le Hezbollah, exacerbant la souffrance des civils.
Les déclarations de dirigeants mondiaux comme Gustavo Petro, président de la Colombie, et Luiz Inácio Lula da Silva, président du Brésil, reflètent une opposition croissante aux actions militaires israéliennes dans la bande de Gaza. Gustavo Petro a rompu les relations diplomatiques avec Israël en mai, qualifiant ses actions de « génocide » et « barbarie ». Lors de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU, il a dénoncé l’inaction des puissants face à ce qu’il considère comme un « génocide à Gaza ». De son côté, Lula da Silva a aussi critiqué la violence en Palestine, incitant ceux qui soutiennent Israël à faire davantage pour mettre fin au conflit. Cette prise de position a conduit Israël à déclarer le président brésilien « persona non grata » en février, mais des pays comme Cuba ont exprimé leur soutien à Lula.
Ces critiques reflètent une fracture diplomatique entre certains gouvernements sud-américains et Israël, exacerbée par la perception internationale des souffrances civiles dans le conflit.