L’opération militaire israélienne dans le camp de réfugiés de Jabalia, situé dans la bande de Gaza, continue de faire des ravages. Des dizaines de corps ont été retrouvés dans les rues, et les équipes de secours se voient empêchées d’intervenir, selon des rapports d’Al Jazeera et Al Mayadeen. La situation sur place devient de plus en plus désastreuse pour les habitants.
Les destructions massives dans le camp de Jabalia
Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont intensifié leur offensive terrestre dans le camp de Jabalia, un quartier densément peuplé de Gaza. Plusieurs maisons ont été détruites pour isoler la zone, élevant encore le bilan des victimes.
Barrières et attaques continues
Al Jazeera rapporte que les forces israéliennes ont érigé des barrières de terre, bloquant l’accès aux principales rues. Des civils tentant de fuir sont visés, alors que des frappes aériennes et terrestres touchent continuellement le camp.
Impossibilité pour les secours d’intervenir
Les forces israéliennes empêchent également les équipes de secours d’atteindre la zone, alors que des dizaines de corps jonchent les rues. Les civils pris au piège vivent dans des conditions extrêmes, sans accès aux soins ou à une aide humanitaire.
Un bilan humain dramatique
Les frappes israéliennes ne se limitent pas à Jabalia. D’autres quartiers de Gaza sont également ciblés, avec un nombre croissant de victimes.
Victimes dans d’autres zones de Gaza
Dans le quartier d’al-Shujaiyah, à l’est de Gaza, une frappe aérienne a tué 12 personnes, dont neuf membres d’une même famille. Par ailleurs, trois personnes ont été tuées dans une attaque visant une tente où se réfugiaient des déplacés à al-Nuseirat.
Un bilan effrayant
Selon le ministère de la Santé de Gaza, depuis le début de l’escalade des violences le 7 octobre de l’année dernière, plus de 42 010 personnes ont été tuées et 97 720 ont été blessées.
La situation dans la bande de Gaza, notamment dans le camp de Jabalia, continue de se détériorer. L’offensive israélienne, qui en est à son cinquième jour, laisse derrière elle un lourd bilan humain et matériel, et l’accès à l’aide humanitaire reste bloqué.