L’Assemblée générale du Synode, qui s’est déroulée au Vatican sous l’autorité du pape François, a abordé la question de l’ordination des femmes dans l’Église catholique, mais a choisi de la laisser « ouverte » pour une étude approfondie. Bien que l’Église reconnaisse le manque de visibilité des femmes dans sa gouvernance, elle n’a pas encore pris de décision sur leur ordination comme diacres. Le document final de 51 pages, adopté à la majorité, souligne que « les femmes continuent à rencontrer des obstacles » malgré leur rôle dans l’Église.
Les discussions, qui ont réuni 368 participants de divers pays, ont révélé de fortes résistances sur la question de la place des femmes, en particulier parmi les conservateurs. La décision finale sur le diaconat féminin est repoussée à 2025, après les conclusions des groupes de travail. Par ailleurs, le Synode a également insisté sur la nécessité de réformer la formation des prêtres et d’accorder plus de responsabilités aux laïcs, notamment dans la sélection des évêques.
Concernant d’autres sujets, le document insiste sur une lutte renforcée contre les abus sexuels et un soutien plus concret aux catholiques exclus, mais ne mentionne pas spécifiquement l’accueil des fidèles LGBT+. Pour la première fois, le pape François a décidé d’adopter directement les recommandations du Synode, leur conférant un statut officiel. Cette assemblée marque une nouvelle étape vers une Église plus inclusive et horizontale, bien que de nombreux défis demeurent.